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mardi 27 mars 2012

SGEN-CFDT : elections


Courriel diffusé le 26 mars 2012 à 16h47 :

Chers collègues,

La section locale du SGEN-CFDT a décidé de s'engager dans l'actuelle campagne, en présentant des candidats sur plusieurs listes déposées à l'occasion du renouvellement des conseils centraux (CA, CS et CEVU). Vous pouvez trouver, ci-dessous et ci-joint, la profession de foi dans laquelle nous exposons les valeurs et les engagements que nous défendrons au sein de ces conseils si nous sommes élus.

Bien cordialement,

Le SGEN-CFDT de l'Université de Nice- Sophia Antipolis





Cher(e) collègue,


Le 3 avril 2012, vous allez élire vos représentants aux conseils centraux de l’Université : Conseil d’administration (CA), Conseil des études et de la vie universitaire (CEVU), Conseil scientifique (CS). Le SGEN présente des candidat(e)s sur des listes déposées dans tous ces conseils, pour défendre les orientations suivantes :



  1. POLITIQUE GENERALE :


·    Le SGEN, syndicat non corporatiste et interprofessionnel, a vocation à rassembler tous les personnels de l’Université (BIATOSS et enseignant-chercheurs). Ce choix politique présente plusieurs avantages. Il est en premier lieu le signe d’une solidarité active entre tous les salariés de l’Education Nationale, quel que soit leur statut (ou l’absence de statut pour les personnels en situation de précarité). Il permet ensuite une discussion collective beaucoup plus riche, chaque question (pédagogique, administratif, scientifique) bénéficiant du point de vue de tous les personnels intéressés. Enfin, le refus du corporatisme renforce la cohérence de nos propositions. Un seul exemple : la dénonciation de l’accroissement des tâches administratives assurées par les enseignants-chercheurs (EC) a bien plus de force quand on fait valoir sa contrepartie, la réduction ou la stagnation des postes BIATOSS. Les enseignants-chercheurs doivent cesser de suppléer au manque criant de personnels BIATOSS qualifiés.

·    Un élu de notre syndicat dans un conseil de l’Université ne représente ni son département, ni son laboratoire. Sa mission est de défendre l’intérêt général, en veillant à la mise en œuvre d’une politique universitaire ambitieuse et cohérente pour notre établissement et équitable entre les différentes UFR.

·    Nos élus s’engagent notamment à contribuer à une meilleure diffusion de l’information en amont et en aval des prises de décision, à l’intérieur et à l’extérieur des trois conseils centraux. L’enjeu est de contribuer à faire vivre une vraie collégialité au sein de notre Université qui évite les deux écueils auxquels nous avons été trop souvent habitués : le « fait du prince », souvent favorisé par l’incapacité à promouvoir des conditions de travail qui ne seraient pas sous l’emprise de l’urgence, d’une part, les débats stériles, d’autre part. Pour nous, la collégialité suppose la possibilité pour tous de s’exprimer et d’être entendus en amont de la décision, l’engagement par tous de soumettre aux décisions prises à la majorité.

·    Fondamentalement et en accord avec la tradition humaniste que défend notre syndicat, nous souhaitons contribuer à replacer l’humain au cœur du fonctionnement universitaire. Cela passera notamment par une reconsidération de la place qu’ont usurpée les critères dits « objectifs », alors qu’ils ne sont souvent que quantitatifs, dans la gouvernance de l’Université et par une reconquête du temps de travail personnel, englouti par la multiplication et le morcellement des tâches. Nous entendons promouvoir une réflexion collective pour que, d’une part, soient élaborés des critères d’évaluation qui prennent en compte la réalité humaine et qualitative de nos activités et que, d’autre part, chacun puisse consacrer le temps nécessaire à la réalisation des tâches (administrative, pédagogique ou scientifique) qui lui sont imparties ; cela suppose une rationalisation de la répartition de ces tâches, une refonte de nos pratiques et la reconnaissance de l’investissement de chacun.


2. DANS LES CONSEILS :

CA : Le CA ne doit être ni une chambre d’enregistrement de la parole présidentielle, ni un organe omnipotent, négligeant le travail des autres conseils. Il doit respecter leurs propositions et se centrer sur sa principale responsabilité : la définition de la stratégie d’ensemble de l’Université. Il devra se prononcer, au cours du mandat à venir, sur les stratégies d’alliance de notre établissement (PRES, relations avec le CNRS et les autres établissements de recherche et d’enseignement supérieur, relations avec les entreprises), son positionnement dans le paysage universitaire régional, national et international, la gestion des carrières des personnels de l’Université et, enfin, la politique immobilière de notre établissement.

Le SGEN œuvrera à la définition d’une ligne politique claire, réaliste et pérenne : l’UNS n’a vocation ni à être marginalisée et rabaissée au rang de simple collège universitaire, ni à devenir l’un des cinq grands établissements français, rivalisant sur la scène mondiale. Elle doit, en revanche, constituer un pôle universitaire majeur dans le Sud-Est de la France et œuvrer, en harmonie et dans une saine émulation avec les autres universités voisines, au développement culturel, scientifique et économique de notre région, en remplissant les missions d’enseignement et de recherche qui lui sont imparties.

La stratégie immobilière de l’Université doit être définie dans le cadre d’une large concertation et dans une vision de long terme cohérente.
Une véritable réflexion doit être menée sur la gestion des ressources humaines au sein de notre établissement, et ce pour toutes les catégories de personnels – enseignants, chercheurs et BIATOSS. Nous souhaitons que cette gestion soit juste et transparente et qu’elle s’appuie sur des critères d’évaluation équitables, connus et vérifiables par tous, tant des agents titulaires que des agents contractuels, et nous souhaitons, par ailleurs, la mise en place d’une véritable politique de gestion des emplois cohérente (résorption de la précarité, amélioration des droits individuels et collectifs et des conditions de travail, recrutements cohérents par rapport aux missions définies dans les fiches de poste).


CEVU : Face à la baisse simultanée du niveau global des étudiants et des effectifs dans de nombreuses filières, d’une part, à la pression exercée, d’autre part, sur les Universités, tant au niveau européen que national, pour qu’elles contribuent à augmenter la proportion de diplômés au sein de leur population et, enfin, à la concurrence accrue, que se livrent les différents établissements publics et privés de l’enseignement supérieur, le SGEN entend contribuer à la mise en œuvre d’une politique pédagogique sereine, indépendante vis-à-vis de ces diverses pressions et fondée sur les missions fondamentales de l’Université : offrir un enseignement ouvert à tous, de qualité, adossé à la recherche, ayant pour but la transmission des savoirs et la diffusion de l’innovation scientifique et technologique et débouchant sur des diplômes reconnus, crédibles et offrant de réelles possibilités d’insertion professionnelle et d’épanouissement personnel.

Nous ne souhaitons donc ni le repli par principe sur des savoirs disciplinaires totalement déconnectés des attentes sociales actuelles, ni la fuite en avant vers des filières dites professionnalisantes plus soucieuses d’attirer des étudiants que de leur offrir une vraie formation contribuant à leur développement personnel et à leur insertion harmonieuse dans le monde professionnel et la société de demain. Nous sommes convaincus que l’offre de formation actuelle de notre établissement, loin d’être dépassée ou archaïque, est en fait performante et mérite d’être valorisée et mieux soutenue plutôt que constamment réformée. Dans cette perspective, nous souhaitons :

·    Une réflexion collective sur notre offre de formation : il ne s’agit ni de faire la chasse aux filières à faible effectif, ni de cautionner la multiplication des diplômes ou parcours qui ne reposent pas sur une réelle réflexion collective et n’ont d’autre but que de satisfaire des ambitions personnelles étriquées. Il est donc normal que notre offre de formation soit expertisée, évaluée en fonction de critères pertinents et démocratiquement définis et publiquement discutée au sein des instances.
·    La réalisation d’un réel travail de communication visant à présenter efficacement notre offre de formation, ses ambitions et ses débouchés professionnels. La refonte des sites Internet des départements doit être une priorité.
·    La mise en œuvre d’un encadrement individualisé des étudiants : chaque étudiant, quel que soit son niveau, doit pouvoir bénéficier d’entretiens individualisés et réguliers avec un enseignant, afin de pouvoir cibler ses atouts et ses faiblesses, définir son projet universitaire et professionnel et prendre conscience des efforts que sa mise en œuvre nécessite. Il doit pouvoir bénéficier d’un soutien adapté à ses besoins spécifiques : les étudiants en difficulté doivent être aidés tout autant que ceux qui obtiennent d’excellents résultats et qui doivent être incités à aller plus loin. Cet encadrement doit être assuré par des enseignants volontaires et rémunérés pour ces tâches nouvelles.
·    Enfin, l’Université doit s’ouvrir à de nouveaux publics : étudiants étrangers – pour lesquels il faut améliorer l’accueil –, étudiants des classes préparatoires et des Grandes Ecoles – dont une partie du cursus devrait être assurée par les Universités –, jeunes adultes entrés trop tôt dans la vie active ou travailleurs souhaitant se reconvertir ou approfondir leurs connaissances, retraités et inactifs soucieux de s’ouvrir au monde de la connaissance. Il convient d'agir pour la formation tout au long de la vie.


CS : Dans l’ensemble, la recherche au sein de l’UNS est dans un état tout à fait honorable, malgré un contexte difficile. La politique du CS devra veiller à créer un climat plus favorable et à encourager les initiatives allant dans ce sens. Dans cet esprit, nous souhaitons que soit :

·    Améliorée la politique permettant à  chaque laboratoire d’atteindre le meilleur niveau scientifique possible. Cela suppose notamment que soit augmentée la dotation annuelle de chaque équipe afin qu’elle puisse mettre en œuvre une politique d’acquisition à la mesure de ses besoins et bénéficier de moyens suffisants pour soutenir et encadrer des travaux novateurs et améliorer la visibilité de la production scientifique de ses acteurs.   
·    Amplifiée la politique de décharge visant à soutenir les jeunes chercheurs recrutés au sein de l’UNS et très significativement accru l’effort fait en faveur des doctorants et des post-doctorants (allocations, bourses post-docs).
·    Affermie la politique d’accompagnement des laboratoires, notamment avec la création de pôles de recherche (du type ISHSN par exemple), leur permettant de disposer de plus de moyens, sans nécessairement devoir se fondre dans de grosses structures dont l’efficacité reste à démontrer
·    Enfin, les évaluations des EC doivent être réalisées avec des critères clairement affichés et selon des modalités essentiellement qualitatives qui prendront en compte l'ensemble de leurs activités

Vous partagez nos convictions et souhaitez contribuer à ce que le SGEN mette en œuvre ces différents engagements et fasse vivre la démocratie au sein de notre Université, alors rejoignez-nous :

-         en adhérant au SGEN (contact : www.sgen.cfdt.fr/)

-         en contribuant en qualité de sympathisant aux travaux de notre section locale (contacts : boisivon@unice.fr, candau@unice.fr, gallezot@unice.fr, bartolomei@unice.fr, michel.lacroix@unice.fr, Gilles.Bernot@unice.fr)

-         ET BIEN SÛR EN VOTANT POUR LES LISTES SUR LESQUELS SE PRÉSENTENT NOS MEMBRES :


Candidats du SGEN-CFDT au Conseil d’administration (CA) sur les listes « UNIté, Collégialité, Equilibre » menées par Frédérique Vidal : Aliette Boisivon (Bibliothécaire)

Candidats du SGEN-CFDT au Conseil des études et de la vie universitaire (CEVU), sur les listes « Transparence et Collégialité » menées par Hélène Baby : Arnaud Bartolomei (Maître de conférences)

Candidats du SGEN-CFDT au Conseil scientifique (CS), sur les listes « Transparence et Collégialité » menées par Sylvie Mellet : Joël Candau (Professeur), Gabriel Gallezot (Maître de conférences)